(…) « Aller plus vite, plus loin », réclament magistrats comme avocats. Améliorer la coordination de tous les professionnels de la justice afin de garantir un meilleur niveau d’accès à la justice. Lors du 1er confinement, les avocats se sont retrouvés en situation de blocage du fait du manque d’équipement numérique au sein des tribunaux. Côté avocats, « le système de communication électronique permet depuis longtemps de travailler en mobilité », à l’aide un ordinateur portable et de la clé d’authentification avocat. « 50 000 avocats sont inscrits à la plateforme e barreau, la communication électronique du CNB », indique Sandrine Vara. Alors que les magistrats ont parfois dû recourir au système D pour informer les avocats de l’avancement des dossiers.

Dans ce contexte, les travaux sur PLEX, la plateforme d’échanges du ministère de la Justice qui comprend 2 modules l’un au civil, l’autre au pénal, ont été accélérés. Son déploiement a pour l’instant mieux fonctionné au pénal. Depuis le mois de mai, PLEX a permis 95 000 échanges numériques entre avocats et magistrats : envois sécurisés de procédures pénales volumineuses et notifications (chiffres du ministère de la Justice). « Un protocole entre le Conseil national des barreaux et le ministère de la Justice a été signé ce qui a facilité la communication descendante de dossiers depuis les services de greffe vers les avocats. L’outil a été bien accueilli des deux côtés, l’ambition est de le pérenniser », explique Sandrine Vara. (…) »

Retrouvez l’article dans son intégralité dans LA SEMAINE DU DROIT – ÉDITION GÉNÉRALE – N° 50 – 7 DÉCEMBRE 2020 – n°1370